Au champ, on étrille le bon grain au printemps

Les pentes verdissent sur le coteau bellerin (VD). Le printemps est là, et Antoine Freiburghaus est ravi de reprendre les travaux au grand air. Parmi eux, l’entretien des prés et les premiers désherbages dans les grandes cultures. «Je réalise ces deux opérations avec le même outil, une herse étrille de 6 m, explique l’agriculteur. Maniable et polyvalente, elle me permet de nettoyer les prairies, d’arracher la mousse ou l’herbe desséchée par les phases de gel et de dégel, mais aussi de niveler les trous creusés par des renards. On repart au propre pour le printemps.»

Le Vaudois s’installe aux commandes de son tracteur, descend en direction de la ville et d’une parcelle de blé semé à la fin du mois d’octobre. «J’ai semé tôt et ai opté pour une variété qui démarre fort dès le printemps, note-t-il en s’avançant dans le champ déjà vert avant d’abaisser l’étrille. Je compte sur cette croissance rapide pour couvrir le sol et bloquer le développement des mauvaises herbes.»