Des chercheurs ont ramené sur Terre des champignons de la stratosphère

Grâce à des ballons-sondes, des mycologues ont capté des spores flottant à 30 000 m d'altitude. 
En étudiant leur dispersion, ils espèrent prévenir le développement de maladies fongiques dans les cultures.
12 novembre 2024 Céline Duruz
Des spores, prélevées entre 12 000 et 35 000 mètres d'altitude grâce à des ballons-
sondes, sont étudiées dans les laboratoires d'Agroscope. En les connaissant mieux, les scientifiques espèrent pouvoir optimiser les modèles prévoyant le développement de maladies fongiques dans les cultures.
© Agroscope
Des spores, prélevées entre 12 000 et 35 000 mètres d'altitude grâce à des ballons-
sondes, sont étudiées dans les laboratoires d'Agroscope. En les connaissant mieux, les scientifiques espèrent pouvoir optimiser les modèles prévoyant le développement de maladies fongiques dans les cultures.
© Agroscope
Des spores, prélevées entre 12 000 et 35 000 mètres d'altitude grâce à des ballons-
sondes, sont étudiées dans les laboratoires d'Agroscope. En les connaissant mieux, les scientifiques espèrent pouvoir optimiser les modèles prévoyant le développement de maladies fongiques dans les cultures.
© Agroscope

Les champignons, on les cherche d’ordinaire dans les bois ou les prairies. Katia Gindro, responsable du Groupe mycologie d’Agroscope à Changins (VD), rêvait depuis longtemps de découvrir ceux qui peuplent les confins de la stratosphère.

Grâce à l’ingéniosité de Jérôme Kasparian, professeur dans le groupe de physique appliquée, et à l’Institut des sciences de l’environnement de l’Université de Genève, elle y est parvenue cette année, en tentant une expérience inédite: envoyer des ballons-
sondes dans les airs depuis la station de MétéoSuisse à Payerne (VD).

Un dispositif très léger

Cinq ballons, transportant une boîte en polystyrène contenant quatre bâtonnets en bois enduits de vaseline qui tournoient, ont permis aux scientifiques de prélever des spores à de telles altitudes. «Ce dispositif devait être très léger pour atteindre la stratosphère, détaille la chercheuse. Il a également fallu trouver un moyen pour qu’il s’ouvre une fois arrivé à la bonne altitude, puis se referme avant de redescendre.»

+ d’infos www.agroscope.admin.ch; 
www.unige.ch

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