En matière de frais vétérinaires, prévenir vaut mieux que guérir

Gérer une ferme, c'est également aller au-devant de nombreux défis financiers. Cette année, Terre&Nature a décidé d'aborder une série de questions en lien avec cette thématique.
4 février 2025 David Genillard 
© Marcel G.

Vêlages difficiles, petits ou gros bobos, maladies: les soins vétérinaires occupent une part centrale dans la vie des éleveurs et de leur bétail. Si leurs coûts sont relativement limités en temps normal, les factures peuvent s’accumuler en cas de pépin.

«En moyenne, il faut compter 4 à 5 centimes par litre de lait produit; la moitié pour les inséminations, l’autre pour les frais vétérinaires», détaille Pascal Rufer, conseiller agricole responsable de la production animale chez Proconseil. À titre de comparaison, les machines coûtent 20 centimes par litre.»

Éviter une perte de production

Cette approche anticipative a pour conséquence une réduction du recours aux antibiotiques. «Ces traitements sont coûteux. Il y a le prix du médicament, mais aussi la perte de gain: la plupart des antibiotiques nécessitent un délai d’attente, durant lequel le lait ou la viande de l’animal traité ne peuvent être livrés.» Ce délai atteint souvent cinq jours après la dernière administration; il est doublé en production biologique.

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