L'acidité du beûtchïn cache une teneur en sucre idéale à la distillation
Les arbres rougeoyants bordent les pâturages baignés d’une douce lumière d’automne. Nous laissons là la voiture et ses soubresauts sur le sentier chaotique. Claude Schaffter a plutôt l’habitude de faire le chemin à pied.
Il désigne du doigt les fameux pommiers sauvages qui subsistent encore dans ce coin reculé à l’écart de Montfaucon (JU). Sous une brise qui embaume le champignon, nous nous approchons de la silhouette grise et torturée de l’un d’eux. Le sol est jonché des petites balles vert et jaune.
Travail méticuleux
La balade se prolonge jusqu’au pied d’un rescapé, vraisemblablement centenaire, mais toujours fructifère. Une fois les beûtchïns ramassés, retour au domicile de Claude Schaffter, une ancienne ferme rénovée au lieu-dit Le Péché, comme en clin d’œil à sa cave.
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