Lait, fromage ou beurre: la qualité des produits sous haute surveillance
Ces dernières années, les scandales alimentaires s’enchaînent. Il y a eu l’affaire des «concombres tueurs» contaminés aux bactéries Escherichia coli en 2011 ou récemment des cas de botulisme après l’ingestion de pesto à l’ail des ours acheté sur un marché français.
La Suisse n’est pas à l’abri de tels scandales, même si aujourd’hui les contaminations graves sont plus rares. L’une des raisons est la mise en place de contrôles drastiques dans plusieurs laboratoires, comme ceux de l’Agence régionale pour la qualité et l’hygiène alimentaire (ARQHA), installés dans l’ancienne école de fromagerie de Moudon (VD). En Suisse romande, 120 artisans ou PME y font contrôler et certifier leurs produits avant de les mettre en vente.
Contrôles serrés
Au fil des saisons, les échantillons traités à Moudon varient fortement. Avant Noël, les analyses de terrines de foie gras se sont multipliées. De nombreux artisans attendaient alors impatiemment la validation de l’ARQHA, cruciale pour leurs affaires à cette période de l’année. En ce mois de janvier, les laborantines surveillent plutôt ceux d’un produit star de l’hiver, le vacherin Mont-d’Or, qui fut, il y a près de quarante ans, au cœur d’un scandale sanitaire majeur. «L’été, on contrôle la qualité du lait sur les alpages vaudois et celle des meules de L’Étivaz par exemple», ajoute Marie Ducret, dont le laboratoire vérifie aussi la propreté des mets servis sur les stands du Paléo Festival.
+ d’infos www.arqha.ch
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