Le Panier bio à Deux Roues arrive à sa nouvelle destination

Une exploitation agricole, par définition ancrée sur une terre, ne déménage que rarement. Locataire d'un terrain dont le bail arrivait à échéance, une coopérative maraîchère vaudoise a dû mener cette opération.
17 décembre 2024 Margaux Mauran 
À la suite de son déménagement au Mont-sur-Lausanne (VD), l'équipe du Panier bio à Deux Roues s'active pour remonter 
les serres, en profitant de l'aide d'élèves d'Agrilogie qui suivent 
la formation en microferme.
© Margaux Mauran
À la suite de son déménagement au Mont-sur-Lausanne (VD), l'équipe du Panier bio à Deux Roues s'active pour remonter 
les serres, en profitant de l'aide d'élèves d'Agrilogie qui suivent 
la formation en microferme.
© Margaux Mauran
À la suite de son déménagement au Mont-sur-Lausanne (VD), l'équipe du Panier bio à Deux Roues s'active pour remonter 
les serres, en profitant de l'aide d'élèves d'Agrilogie qui suivent 
la formation en microferme.
© Margaux Mauran

La coopérative du Panier bio à Deux Roues, ou P2R si on préfère les acronymes, a vu son contrat de location des 2 hectares qu’elle occupait à Étagnières arriver à échéance cet automne. Elle s’est donc mise en quête d’un nouveau site, déniché au Mont-sur-Lausanne (VD), où poursuivre ses activités. Toute l’équipe s’est ainsi lancée dans une démarche ni commune ni commode pour une exploitation agricole: organiser un déménagement.

Après plusieurs mois de planification, le nouveau terrain prend désormais forme. D’ailleurs, en cette journée froide et ensoleillée de novembre, les meuleuses et les boulonneuses ont remplacé les sarcloirs et les couteaux entre les mains des maraîchers et maraîchères. Les caissettes vertes dans lesquelles les légumes prennent habituellement place se sont provisoirement remplies de pièces métalliques, de vis et d’écrous. Toute l’équipe œuvre au montage des quatre serres déménagées de l’ancien au nouveau lieu de production, accompagnée, pour une journée, par seize élèves de la formation en microferme d’Agrilogie.

Terrain préparé à l’avance

Au Mont-sur-Lausanne, le terrain est déjà prêt à accueillir les structures: les 250 m de tranchées destinées à accueillir le système d’irrigation ont été creusés à l’aide d’une petite pelleteuse. Pour Damien Nicolas, qui a finalisé la tâche, cette étape nécessitait un peu de patience: «En tant que maraîcher, on utilise rarement ce type d’engin. On avance au fur et à mesure que la tranchée est tracée, en marche arrière. Tout n’est pas non plus très intuitif dans la manipulation des commandes de la pelleteuse, surtout lorsque l’on est novice.»

+ d’infos www.p2r.ch; www.vd.ch/economie/agriculture-et-viticulture

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