«Les agriculteurs ne cherchent plus à avoir des champs aussi propres que par le passé»

Longtemps considérés comme la panacée contre les adventices, les herbicides font face à des résistances sur divers fronts. 
À Changins (VD), Judith Wirth et ses collègues malherbologues cherchent comment désherber autrement.
14 avril 2025 Sylvain Menétrey
© Sigfredo Haro

Comment votre discipline a-t-elle évolué depuis votre arrivée à l’Agroscope de Changins en 2008?

Autrefois, la stratégie de lutte contre les adventices était uniquement fondée sur les herbicides qui fonctionnaient bien. À mes débuts, nous n’étions que trois employés dans le service et nous nous occupions surtout de vérifier les données d’efficacité fournies par les fabricants en vue de l’homologation de nouveaux produits. Depuis une dizaine d’années, on s’intéresse davantage à des méthodes alternatives et notre groupe de recherche s’est étoffé puisque nous sommes une dizaine de personnes dans l’équipe.

Ces espèces sont-elles aussi nuisibles parce qu’elles corrompent les récoltes?

En France, on parle beaucoup du datura qui peut rendre la récolte impropre à la consommation, mais en Suisse, on rencontre peu de plantes toxiques. D’autres plantes peuvent occasionner des gênes d’ordre mécanique lors des moissons.

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