En quête de billets cachés, les chiens sont de fins limiers
Si on dit que l’argent n’a pas d’odeur, l’expression ne concerne nullement les chiens. Leur flair spectaculaire permet en effet de dénicher des billets de banque soigneusement cachés par des trafiquants en tout genre. La brigade canine de la Police cantonale vaudoise, appuyée par les polices municipales, possède une vingtaine de ces fins limiers, animaux en formation compris. Ceux-ci sont tous entraînés à rechercher des stupéfiants, avant de suivre une spécialisation supplémentaire en billets de banque.
Les deux domaines sont d’ailleurs intimement liés, les transactions en lien avec la drogue passant quasi exclusivement via de l’argent physique. «Les dealers se débarrassent rapidement de leur marchandise, mais gardent en revanche l’argent plus longtemps à leur domicile, explique le sergent-major Vincent Jean-Mairet, responsable de la formation des conducteurs de chien. Le retrouver peut permettre de faire avancer les enquêtes.»
Mémorisation précoce
Sherlock, un berger malinois de 2 ans et demi, nous fait la démonstration de ses compétences olfactives lors d’un entraînement. Focalisé sur son maître qui agite un jouet afin de capter son attention et de l’encourager, il met moins d’une minute pour dénicher la liasse de billets de 10 francs, cachée derrière un poteau en béton. La truffe rivée sur sa trouvaille, Sherlock se couche et reste immobile jusqu’à ce que son maître valide sa découverte et le libère. Tout le travail est basé sur le jeu.
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