Face au déclin de la faune, faut-il museler les chats domestiques?
Minou devra-t-il regagner ses pénates à la tombée du jour? L’instauration d’un couvre-feu est l’une des pistes proposées le mois dernier par Mathilde Marendaz et Sébastien Humbert, pour lutter contre la pression des chats sur la biodiversité. La députée vaudoise d’Ensemble à Gauche et son collègue Vert’libéral en avancent d’autres: obligation de puçage ou encore mesures de lutte contre l’importation et l’élevage.
Leur texte a des allures d’acte d’accusation contre le félin. «Des études récentes se sont intéressées au comportement prédateur des chats, qui serait l’une des espèces invasives les plus problématiques au monde. Bien que le changement climatique, l’extension des zones d’habitation ou l’agriculture intensive soient communément reconnus comme des menaces importantes pour la biodiversité, cette problématique additionnelle ne peut plus être éludée.»
Les prédations par des chats dans les réserves abritant des espèces menacées sont rares, mais pas inexistantes, comme le secrétaire général de Pro Natura Vaud, Alberto Mocchi, en témoigne: «Il y a eu des problèmes dans des lieux spécifiques, comme l’île aux Oiseaux, à Préverenges (VD), qu’il a fallu désensabler pour la rendre inaccessible depuis la côte.»
Prédation artificielle
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