Vidar, le berger malinois qui apprend les ficelles du métier de policier
Pas facile de rester concentré quand on se fait tirer le portrait. Intrigué, Vidar vient renifler l’objectif, mais se remet sans tarder au travail. Le berger malinois de presque 6 mois n’a entamé sa formation de chien policier qu’en novembre dernier; on lui pardonne ce petit instant de distraction.
La scène, qui se déroule au centre de la Blécherette de la Police cantonale, illustre bien le travail qui doit être accompli pour que le chiot devienne totalement opérationnel. «En intervention, il y a une part d’imprévu, explique le sergent-major Vincent, remplaçant du chef de la brigade. Au gré de la formation, on place le chien face au plus grand nombre de situations possibles, afin qu’il puisse réagir avec assurance.»
Cela dit, la première étape du travail du binôme est de créer un lien. «On cherche dès le premier jour à développer le jeu, qui est véritablement le moteur», ajoute Damien. Leur rencontre a eu lieu au sein d’un élevage de France voisine, alors que le chien n’avait que six semaines. «On a pu discuter avec l’éleveur pour trouver le caractère qui me correspondrait. Vidar est venu spontanément vers nous, s’est montré très ouvert. Un bon point.» Une fois qu’il sera intégré dans la brigade, le binôme sera confronté à des situations périlleuses. Exposer son animal au danger inquiète-t-il Damien? «Il faut y être préparé», répond-il sobrement.
Docilité et confiance
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique

Les bonnes raisons de s'abonner
- · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
- · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
- · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
- · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
- · Accès à des avantages réservés à nos abonnés
Déjà abonné·e ? → Se connecter