Balade avec vue sur les Alpes valaisannes

Les quelques minutes que prend la traversée d’Anzère donnent toute la mesure de l’incroyable belvédère sur lequel la station valaisanne est bâtie. Au-delà de la vallée du Rhône, 1000 mètres en contrebas, une pléiade de sommets se profilent. La Pierre-Avoi, les aiguilles ciselées en avant-poste du Mont-Blanc et la silhouette du Bietschhorn sont du nombre. Les dernières maisons d’Anzère dépassées, le chemin s’engage dans un sous-bois où règne un calme qui nous accompagnera jusqu’au terme du parcours. Les conifères forment ici une voûte épaisse que la neige n’est pas parvenue à traverser.

Ce passage abrité doit plaire aux écureuils, car des pives rongées s’amoncellent sur des souches. Puis il suffit de traverser la route pour rejoindre le bisse de Sion, que l’on suit sur quelques centaines de mètres. Il précède l’unique pente du tracé qui mène à des mazots épars. Le bref aller-retour (500 m) sur ce tronçon de la version estivale du sentier panoramique vaut la peine d’être fait; il ouvre sur la vallée de la Sionne. Notre retour sur Anzère longe l’étroit plateau du Gô, un replat enneigé constellé d’empreintes d’animaux. Le soir venu et les randonneurs rentrés chez eux, ce sont les lièvres, renards et chevreuils qui prennent possession des lieux.