Balade rurale à la Côte-aux-Fées

Infos pratiques

Départ La Côte-aux-Fées (NE)

Longueur 11km

Durée 3h30

Saison printemps, été, automne

Boucle Oui

Dénivelé +400m -400m

C’est un coin de pays neuchâtelois où les collines semblent danser et cachent jalousement des vallons enchanteurs, où les fleurs printanières rivalisent de délicatesse et de couleurs pour éblouir le passant qui s’y aventure. On se laisse d’emblée imprégner de la paix du lieu, de l’intimité des herbages dissimulés entre deux forêts, où se nichent des fermes qui paraissent sans âge. Le charme de la contrée est palpable. Vous voilà prévenus: gare à l’envoûtement! Au départ du petit village de La Côte-aux-Fées, il faut tout d’abord monter à travers champs jusqu’au hameau de Saint-Olivier, avant de traverser une exploitation et le bois de Ban pour atteindre la grotte aux fées, curiosité régionale valant bien un petit détour.

On quitte ensuite les pâturages pour s’engager dans la forêt le long de la Vy Jaccard jusqu’à Noirvaux-Dessus, où l’on bifurque en direction de la Vraconnaz, pour revenir vers le premier hameau et parcourir les dernières centaines de mètres en sens inverse. Cette boucle ne présente aucune difficulté, mais peut prendre du temps pour peu que l’on choisisse de l’agrémenter d’un pique-nique et de la visite de la grotte.

Sur le parcours

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Haut lieu de l’horlogerie

À deux pas du canton de Vaud et collée à la frontière française, La Côte-aux-Fées est connue pour être le berceau de l’entreprise Piaget, une des pionnières de l’histoire horlogère suisse, qui se développe dès 1874 dans une ferme villageoise. Aujourd’hui encore, la société attire de nombreux travailleurs dans la région. Notons qu’il est possible de visiter la manufacture en réservant.

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Architecture typique

L’itinéraire fournit de multiples occasions d’admirer les particularités des bâtiments ruraux du Val-de-Travers. Avec leurs ouvertures étroites, leurs murs épais revêtus de crépi blanc et leurs boiseries reconnaissables, ils nous font plonger dans l’ambiance paysanne d’autrefois. Les habitants des lieux vous guettent depuis leurs cachettes: en passant, un chat vous observe et des veaux viennent vous saluer gaiement…

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Une grotte légendaire

D’abord discret, un sentier escarpé, mais doté de chaînes, mène à la légendaire grotte aux fées, caverne la plus connue de la région neuchâteloise aux XVIIe et XVIIIe siècles. On s’engouffre le long d’une paroi rocheuse sur une centaine de mètres, non sans quelques contorsions, pour aboutir sur des falaises qui surplombent les gorges de Noirvaux. Lampe de poche indispensable! Une découverte à réserver aux randonneurs au pied sûr.

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Cueillette en route

Impossible de manquer Anthriscus sylvestris au bord du chemin: appelée communément cerfeuil sauvage, persil des bois ou anthrisque sauvage, cette plante recouvre les prairies d’un blanc manteau d’avril à juillet. Si les adeptes de cueillette consomment volontiers ses jeunes feuilles et ses fleurs, la prudence s’impose: elle peut être confondue avec la grande et la petite cigüe, ainsi qu’avec le cerfeuil des fous, toxiques.

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5

L’heure des foins

Le cadre rural de cette balade permet d’observer, chaque saison, le travail de la terre. En cette fin de printemps, les tracteurs s’affairent et les bottes de foin s’alignent soigneusement dans les champs, promettant au bétail un hiver serein. Le type de prairie, la diversité de la flore, mais aussi le niveau d’appétence des animaux pour le fourrage sont déterminants afin de décider de la date et de la hauteur de la coupe.