Balade en quête de mines et de mélèzes dorés

Infos pratiques

Départ Martigny (VS)

Longueur 4.5km

Durée 1h45

Saison printemps, été, automne

Boucle Oui

Dénivelé +202m -202m

Après avoir laissé le col des Planches derrière nous, au sommet de la première montée s’ouvre un panorama à couper le souffle. La plaine s’étend sous nos pieds tandis qu’en face trônent les cimes enneigées du val de Bagnes (VS) et, plus loin, toute la chaîne des Alpes. Les prés sont parsemés de mélèzes qui accentuent encore le charme du tableau. D’abord éparpillés, ces majestueux conifères dont les aiguilles se teintent déjà de quelques reflets dorés deviennent de plus en plus denses à mesure qu’on suit le sentier des mines.

Notre chemin continue en lisière de forêt, avant de nous emmener dans des bois plus touffus. Le bruit de nos pas se fait feutré, étouffé par les épines qui tapissent le sol. C’est là que les indices se multiplient pour rappeler la thématique de l’itinéraire: entrées de mines et wagons d’autrefois rappellent que le sous-sol de la région du Mont-Chemin a été exploité pour ses métaux aux XIXe et XXe siècles. À l’ombre des arbres, on profite d’une fraîcheur bienvenue en ce début d’automne, surpris parfois par un courant d’air glacial provenant d’une galerie minière. Puis les cris de deux écureuils nous sortent de notre rêverie: il est temps de retrouver le col des Planches.

En partenariat avec Martigny Tourisme

Sur le parcours

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1

Une riche histoire

Sur le premier écriteau que l’on croise au début de la balade, un QR code permet d’entendre, via son smartphone, l’histoire des mines de Mont-Chemin. Une voix raconte les moments forts qui ont marqué la région. À écouter en marchant ou lorsque vous serez de retour à la maison. De nombreux panneaux didactiques jalonnent le parcours, par ailleurs parfaitement balisé, donnant aux promeneurs de précieuses informations complémentaires.

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2

À l’ombre des conifères

Après le col des Planches, qui culmine à 1408 mètres d’altitude, on traverse un pâturage boisé, un paysage mêlant prairies et arbres clairsemés. Les mélèzes offrent un abri aux vaches de la race d’Hérens qui passent la belle saison dans ces prés, mais protègent également l’herbe de la sécheresse. Cette essence si caractéristique du Valais fait tout le charme de la région. Lorsqu’elle prend ses teintes orangées à l’automne, c’est un spectacle à ne pas manquer.

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3

L’argent des écus

La première entrée de mine que l’on croise, au détour du sentier, est celle de la Crettaz. Elle était exploitée dès 1856: les ouvriers y recherchaient de l’argent que l’on trouve dans la galène, matériau composé principalement de plomb et d’un peu d’argent. Cette matière était très prisée puisqu’à l’époque, elle était utilisée pour frapper la monnaie et fabriquer les fameux écus. La mine sera finalement abandonnée faute de rentabilité.

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4

La ruée vers le fluor

Des wagons sont visibles à deux pas de l’entrée de la mine à Hubacher, baptisée du nom du Valaisan qui avait lancé une prospection pour la fluorine au cours des années 1974 et 1976. Un pari gagnant, puisqu’un gisement de plus de 150 000 tonnes y a été découvert. La galerie, d’une longueur de 430 mètres, est aujourd’hui devenue le paradis des amateurs de minéraux. Au bout de celle-ci, un puits la relie à la mine de la Crettaz.

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5

Du marbre étincelant

Quelle n’est pas notre surprise, alors que l’on avance dans la forêt, de voir surgir une paroi rocheuse d’un blanc étincelant. Pour cause: nous nous retrouvons face à une carrière de marbre blanc et d’amiante. Le marbre était transporté par wagons grâce aux galeries souterraines des mines avant d’être acheminé par le chemin de fer jusqu’à Martigny. Cette roche a longtemps été utilisée pour la fabrication de pierre artificielle.