Quand la faune sauvage se fait tirer le portrait
Au Musée d’histoire naturelle de Bâle, lorsque le public déambule parmi les couloirs, il peut passer des vrais spécimens exhibés dans les vitrines des expositions permanentes à… d’impressionnantes photos de ceux-ci. L’institution bâloise accueille en effet l’exposition Wildlife Photographer of the Year.
Ce concours, lancé en 1964 par le Musée d’histoire naturelle de Londres et réitéré chaque année depuis, représente ce qui se fait de mieux en matière d’images naturalistes. Tout photographe – amateur comme professionnel – peut y participer.
Les cent meilleurs clichés
Comme chaque année, le Musée d’histoire naturelle de Bâle peut donc bénéficier de la sélection de Londres et montrer au public helvétique les cent meilleurs clichés. Parmi eux, les participants des années précédentes ainsi que les gagnants de 2024, dont Terre&Nature vous propose ici un échantillon.
À Bâle, l’exposition peut être parcourue jusqu’au 29 juin 2025. Et ceux qui voudraient proposer leurs clichés au musée de Londres l’année prochaine ont toutes leurs chances. Pour 2024, les organisateurs n’en ont reçu que… 59 229!

À travers ce lamantin et son petit dans une eau claire, Jason Gulley veut attirer l’attention sur l’importance de réduire la pollution aquatique.

Certains n’ont pas gagné, mais ont été récompensés. C’est le cas de cette seiche commune, immortalisée par l’Espagnol Oriol Chias Diez dans la catégorie 11-14 ans.

Dans la même catégorie, c’est l’Américain Parham Pourahmad qui a gagné avec cet épervier de Cooper chassant un écureuil.

L’amateur londonien Samual Stone s’est passionné pour la manière dont les choucas agrémentent leur nid. Bien lui en prit: il est premier de la catégorie «Comportement des oiseaux».

Pour réaliser ce cliché, gagnant de la catégorie «Comportement des invertébrés», le photographe professionnel allemand Ingo Arndt a dû s’allonger au milieu des fourmis.

Ce lynx photographié par Igor Metelskiy en Russie illustre a merveille la catégorie qu’il a remportée: «Les animaux dans leur environnement».

Près de Saint-Petersbourg, Darya Ostapenko a photographié ce renard roux juste avant qu’il ne saute dans la neige pour capturer une souris.
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