À Macolin, une centaine de plantes régionales magnifient son terrain

Depuis quinze ans, Anna-Barbara Etter cultive une flore typique du pied du Jura et favorise les insectes autour de son étang. Cette adepte du traitement circulaire de l'eau accueillera les curieux ce dimanche.
12 septembre 2024 Lila Erard
Anna-Barbara Etter a recréé l'écosystème de la région en utilisant des végétaux du coin et des pierres locales. Elle a aussi mis en place un jardin d'épuration mobile pour arroser les légumes en circuit fermé, ainsi qu'un four solaire.
© Guy Perrenoud
Anna-Barbara Etter a recréé l'écosystème de la région en utilisant des végétaux du coin et des pierres locales. Elle a aussi mis en place un jardin d'épuration mobile pour arroser les légumes en circuit fermé, ainsi qu'un four solaire.
© Guy Perrenoud
Anna-Barbara Etter a recréé l'écosystème de la région en utilisant des végétaux du coin et des pierres locales. Elle a aussi mis en place un jardin d'épuration mobile pour arroser les légumes en circuit fermé, ainsi qu'un four solaire.
© Guy Perrenoud
Anna-Barbara Etter a recréé l'écosystème de la région en utilisant des végétaux du coin et des pierres locales. Elle a aussi mis en place un jardin d'épuration mobile pour arroser les légumes en circuit fermé, ainsi qu'un four solaire.
© Guy Perrenoud
Anna-Barbara Etter a recréé l'écosystème de la région en utilisant des végétaux du coin et des pierres locales. Elle a aussi mis en place un jardin d'épuration mobile pour arroser les légumes en circuit fermé, ainsi qu'un four solaire.
© Guy Perrenoud
Anna-Barbara Etter a recréé l'écosystème de la région en utilisant des végétaux du coin et des pierres locales. Elle a aussi mis en place un jardin d'épuration mobile pour arroser les légumes en circuit fermé, ainsi qu'un four solaire.
© Guy Perrenoud

En arrivant dans ce jardin, il ne fait aucun doute pour les fins connaisseurs de la flore suisse que nous sommes bien au pied du Jura. Pour cause, la propriétaire des lieux a fait de son terrain un charmant condensé de plantes indigènes, qui s’épanouissent parfaitement dans le sol rocheux et calcaire de la région.

«C’est une terre assez pauvre, mais qui accueille une large biodiversité. Cette parcelle semble très naturelle, mais si je n’interviens pas régulièrement, elle change complètement de visage. C’est ça qui est beau!» lance Anna-Barbara Etter, qui entretient depuis près de quinze ans ce lopin de terre situé devant sa maison, à Macolin (BE).

Grâce au charbon et au soleil

Mais avant d’en venir aux légumes, notre guide fait un détour par la pièce maîtresse de la parcelle: un étang d’environ sept mètres de long, autour duquel s’articulent les différents espaces du jardin. Un tronc d’arbre, scié non loin de là, permet de le traverser. Autour, des mousses verdoyantes tapissent le sol, devenu plus acide avec l’humidité. «C’est un refuge pour les animaux, que j’adore observer», confie cette amoureuse de la nature en les citant un à un.

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