L'interdiction des palmiers brise des cœurs et des modèles d'affaires
Contrairement à de nombreuses espèces néophytes – soit introduites en Suisse après l’an 1500 – qui ne s’acclimateront jamais, le palmier chanvre, ou Trachycarpus fortunei, se plaît dans nos contrées. Problème: sa propagation entrave le rajeunissement de la forêt et contribue à appauvrir les sous-bois.
Une réalité parfois difficile à entendre. «Quand on travaille sur des espèces envahissantes, l’approche est toujours très émotionnelle, analyse Boris Pezzatti. Il y a une difficulté à rester objectif.» Responsable d’une étude sur les effets de cette essence sur la végétation au sein de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), le scientifique a longtemps étudié cet arbre importé de Chine et devenu ornemental dans les jardins, d’abord au Tessin puis dans les régions zurichoise et romande.
Éviter une colonisation
Côté biologique, la recherche du WSL, qui se déroulait au Tessin, s’est concentrée sur l’arbre – dont les semis véhiculés par les oiseaux se disséminent particulièrement bien – et sur son environnement. «L’important était de déterminer l’impact d’une présence massive de ces palmiers dans les sous-bois sur la fonction protectrice de la forêt, sur sa biodiversité et sur les feux», précise le scientifique.
+ d’infos www.jardinsuisse.ch
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