Au potager de l'hôpital psy
de Monthey, les mains dans
la terre pour reprendre pied

Depuis trois ans, des personnes en difficultés sociales et des requérants d'asile participent à des ateliers de jardinage. Plantons, sirops et kimchis créatifs sont produits sur place.
25 avril 2025 Lila Erard
Ce matin, les bénéficiaires Catherine et Blend (en haut) repiquent les plantons. Les activités de l'atelier sont organisées par le paysagiste Alex Schofield (ci-contre), assisté par Guillaume Muldry (ci-dessous).
© Cédric Raccio
Ce matin, les bénéficiaires Catherine et Blend (en haut) repiquent les plantons. Les activités de l'atelier sont organisées par le paysagiste Alex Schofield (ci-contre), assisté par Guillaume Muldry (ci-dessous).
© Cédric Raccio
Ce matin, les bénéficiaires Catherine et Blend (en haut) repiquent les plantons. Les activités de l'atelier sont organisées par le paysagiste Alex Schofield (ci-contre), assisté par Guillaume Muldry (ci-dessous).
© Cédric Raccio
Ce matin, les bénéficiaires Catherine et Blend (en haut) repiquent les plantons. Les activités de l'atelier sont organisées par le paysagiste Alex Schofield (ci-contre), assisté par Guillaume Muldry (ci-dessous).
© Cédric Raccio
Ce matin, les bénéficiaires Catherine et Blend (en haut) repiquent les plantons. Les activités de l'atelier sont organisées par le paysagiste Alex Schofield (ci-contre), assisté par Guillaume Muldry (ci-dessous).
© Cédric Raccio
Ce matin, les bénéficiaires Catherine et Blend (en haut) repiquent les plantons. Les activités de l'atelier sont organisées par le paysagiste Alex Schofield (ci-contre), assisté par Guillaume Muldry (ci-dessous).
© Cédric Raccio

«J’adore mettre les mains dans la terre. L’odeur et la sensation sur la peau me calment», confie Catherine, 46 ans. Depuis un an et demi, cette Valaisanne passe deux jours par semaine dans le jardin du quartier culturel de Malévoz, à Monthey (VS).

Cet espace social et artistique propose plusieurs ateliers de réinsertion sur le site de l’hôpital psychiatrique, à destination de personnes en rupture et de requérants d’asile. Pour cette ex-employée en hôtellerie, récemment diagnostiquée autiste, cette activité est salvatrice. «Le monde du travail ne me convenait pas et je souffrais en silence. Ici, je peux mettre à profit mes compétences en jardinage, tout en m’éloignant du groupe lorsqu’il y a trop de bruit», témoigne cette mère de deux enfants, en transvasant de jeunes pousses de laitue dans des pots plus grands.

+ D’infos Le 9 mai aura lieu l’inauguration 
du jardin culturel de Malévoz, ainsi que le lancement du marché aux plantons, malevozculturel.ch

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