Au zoo, préparer les animaux à passer la saison froide n'est pas de tout repos

Période de rut pour les uns, de repos pour les autres, l'hiver est vécu de manière différente par les pensionnaires du parc animalier La Garenne, à Le Vaud (VD). Les soigneurs les aident à affronter les frimas.
10 janvier 2025 Céline Duruz
Dans la volière de La Garenne (VD), le gypaète barbu femelle peine à séduire le mâle, ce qui n'émeut pas les renards. 
Tous ces animaux sont choyés par les soigneurs du parc animalier.
© François Wavre/Lundi 13
Dans la volière de La Garenne (VD), le gypaète barbu femelle peine à séduire le mâle, ce qui n'émeut pas les renards. 
Tous ces animaux sont choyés par les soigneurs du parc animalier.
© François Wavre/Lundi 13
Dans la volière de La Garenne (VD), le gypaète barbu femelle peine à séduire le mâle, ce qui n'émeut pas les renards. 
Tous ces animaux sont choyés par les soigneurs du parc animalier.
© François Wavre/Lundi 13

Une bise à décorner les bœufs souffle ce matin-là, au pied du Jura vaudois. La neige a fait une timide apparition sur les reliefs, blanchissant à peine les enclos du parc animalier La Garenne à Le Vaud. Le froid a figé la végétation, mais pas le quotidien des soigneurs et de leurs protégés qui se fondent avec brio dans le décor hivernal. Ils regardent d’un air curieux les quelques visiteurs qui arpentent les allées dès l’ouverture du zoo, profitant du calme ambiant.

Les buses variables et les milans noirs virevoltent dans leur volière, émettant quelques cris à la vue des employés qui poussent des brouettes remplies de paille ou de foin. «En hiver, on ne chôme pas, confirme Oscar Gillard, chef soigneur du secteur animalier. Comme les bassins sont vidés afin d’éviter que les canalisations ne gèlent, on doit abreuver les animaux avec des arrosoirs. Il faut aussi veiller à ce qu’ils aient de la nourriture en abondance. Ils dépensent davantage d’énergie pour lutter contre le froid, on doit donc être vigilant et leur fournir ce dont ils ont besoin. »

Arrivées à pas de loup

Soigneuse animalière, Leanne Delbano renchérit: «Dans la nature, ils ont tendance à cacher leur mal-être ou leurs blessures jusqu’au dernier moment, afin d’éviter de devenir des cibles pour les prédateurs. C’est à nous de les voir et d’agir, avant que cela ne soit trop tard.»

+ d’infos www.lagarenne.ch

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