Avec la 3e correction du Rhône, le fleuve devient plus convivial
La 3e correction du Rhône, ou Rhône 3, destinée à sécuriser la vallée contre les inondations de Gletsch (VS) à l’embouchure dans le Léman, semble aussi urgente qu’indécise. Les crues qui ont inondé fin juin Sierre et Chippis, où l’on attend depuis des années la concrétisation d’une mesure dite «prioritaire», l’ont démontré. Un mois plus tôt, Frantz Ruppen, le conseiller d’État valaisan chargé du projet, décidait pourtant de redimensionner ce serpent d’eau douce lancé dès l’an 2000.
Analyse à contre-courant
À ces plages de galets s’ajoutent de nouvelles passerelles pour franchir le fleuve tous les 5 km – contre tous les 10 km aujourd’hui. Des «haltes» récréatives seront aussi prévues tous les 500 m. Ainsi à l’embouchure de la Gryonne, en face de Monthey (VS), une cabane d’observation de la faune, un parc à vélos et des bancs verront le jour.
«Divers espaces pour la mobilité douce vont être aménagés sur les digues élargies. Sur une berge, une bande asphaltée permettra aux vélos de circuler, avec en marge une piste pour les cavaliers, tandis que de l’autre côté, des chemins en terre favoriseront la marche. Ce modèle de mobilité active et de mobilité paisible applique le concept des paysagistes-urbanistes BASE de Lyon», explique la cheffe de projet. De quoi donc contredire les conclusions d’E-AS sur cet aspect.
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