Des radeaux à plantes aquatiques aux vertus multiples

Les macrophytes qui sont fauchés sur les rives des lacs peuvent fournir de l'hydrogène. La start-up Ellee Motion, la Maison de la Rivière et l'HEPIA se sont associées pour le démontrer avec le projet Deep Blue Hydrogen.
23 septembre 2024 Sylvain Menétrey
© Jean-François Rubin

Chaque été, les communes littorales procèdent à la fauche des macrophytes qui encombrent ports et zones de baignade. Pour l’instant, les déchets de ce faucardage doivent être éliminés. L’entreprise Ellee Motion SA de Sion (VS), active dans la production d’hydrogène 
à partir de matière organique, souhaite les valoriser comme source d’énergie.

L’idée a été testée dans le cadre du projet de recherche Deep Blue Hydrogen,
en collaboration avec l’HEPIA de Genève et la Maison de la Rivière à Tolochenaz (VD). «Pour l’instant, le bilan carbone est mauvais, car après avoir été séchées, les plantes aquatiques sont acheminées à Zoug en camion dans le seul four à très haute température de Suisse qui les transforme en hydrogène par hydrolyse, reconnaît le biologiste Jean-François Rubin, directeur de la Maison de la Rivière. Mais avant de construire une usine en Suisse romande, il fallait montrer que le processus fonctionne.»

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