Frelons asiatiques: autopsie d'un nid, ou le récit d'un contre-la-montre
Une énorme sphère trône sur une table devant la maison de Daniel Cherix, à Corcelles-le-Jorat (VD). Ce matin, le biologiste de l’Université de Lausanne, accompagné de ses trois collègues de la task force dévolue aux frelons asiatiques, s’apprête à disséquer un nid trouvé dans la commune de Commugny, sur La Côte.
«Il faut agir vite lorsque l’on repère des frelons asiatiques, plus petits et plus noirs que leurs homologues indigènes, explique l’expert, tout en découpant au couteau l’enveloppe de leur demeure. L’automne, quand les arbres perdent leurs feuilles, il est plus facile de les repérer. Il faut alors les détruire avant que les reines prennent leur envol.»
Architecture remarquable
Ces dernières semaines, les membres de la task force ont passé des heures à chercher des nids dans les forêts, les parcs ou les jardins privés, souvent en suivant des insectes qu’ils ont munis d’émetteurs de la taille d’un grain de riz. «Des frelons avaient été repérés dans le préau d’une école non loin de là. On a trouvé ce nid à huit mètres de haut dans un thuya. Il arrive que certains soient construits à plus de trente mètres du sol, ce qui complique leur neutralisation», continue Daniel Cherix, en observant la structure alvéolaire de l’impressionnant édifice.
+ d’infos www.frelonasiatique.ch
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