La discrète drave du printemps est une adepte de la vitesse

Sa petite taille et sa simplicité font de cette fleur l'une des plus rapides à éclore à la fin de l'hiver. Résistante, Erophila verna est à son aise parmi les pavés, les bords de trottoir ou les chantiers défrichés.
26 mars 2025 Milena Michoud
© Adrian Möhl

Parmi les diverses espèces de draves existant en Suisse, l’une d’entre elles annonce le printemps: Erophila verna. Contrairement à ses cousines – des murailles, ladines ou faux-aïzoon –, elle présente de courtes racines. Haute de 5 à 20 cm et dotée de quatre petits pétales disposés en croix, la drave printanière échappe facilement aux regards. Elle est issue de la famille des brassicacées, comme le colza et les choux. Ses tiges nues et ses feuilles sont recouvertes de légers poils blancs. En latin, son nom signifie «qui aime le printemps», mais elle est aussi surnommée Hungerblümchen en allemand – soit «petite fleur de la faim». «Les agriculteurs la considèrent comme une mauvaise herbe, explique Adrian Möhl, botaniste chez InfoFlora. Ils l’ont appelée ainsi, car, comme elle pousse dans des terres maigres plutôt hostiles aux plantations, son arrivée signifiait qu’on allait avoir faim!»

Une plante pionnière

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