La lutte contre les déchets sauvages redouble durant les vacances
Ils sont rares en cette heure matinale sur les quais de Vidy, à Lausanne. Seuls quelques promeneurs de chiens et joggeurs arpentent le chemin goudronné qui longe les rives du Léman. Juste à côté, sur la plage encore déserte, un petit tracteur rouge remorquant un drôle d’engin enchaîne les allers et retours. C’est une cribleuse, une machine conçue pour retirer les déchets du sable.
Depuis trois ans, ce véhicule de conception normande est la nouvelle arme anti-littering de la Ville de Lausanne. Le dispositif permet de creuser le sable à une profondeur de 5 à 10 cm et de déposer la matière recueillie dans un tamis afin d’en retenir les déchets. À l’intérieur du contenant ce matin-là, des mégots de cigarette, quelques capsules de bouteille, des emballages alimentaires, mais aussi du bois mort et des algues échoués sur le rivage.
Environ 1400 amendes par an
Il y a quelques années, la Ville a ainsi supprimé les petites poubelles au profit de bennes de plus grande capacité. «Ce n’est pas parce qu’on multiplie les points de collecte que les espaces sont plus propres. Il semble au contraire plus efficace d’en disposer moins, mais dans des lieux stratégiques», lâche Stéphane Peruzzo. En Romandie, certaines communes ont fait le pari de retirer complètement les poubelles de leurs rives (lire l’encadré ci-dessous).
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