La petite hydraulique s'invite dans le débat énergétique

La petite hydraulique est appelée à jouer sa part dans la Stratégie énergétique 2050 de la Confédération. Si l'ampleur de ce rôle divise, son utilisation en complément d'infrastructures existantes, comme les réseaux d'eau potable ou d'eaux usées, fait l'unanimité.
9 avril 2025 Diane Zinsel
© Illustration Marcel G.

En 2050, la Suisse devra avoir atteint la neutralité carbone. Pour tenir cet engagement pris en ratifiant l’Accord de Paris, chaque source d’énergie renouvelable aura son rôle à jouer, même si elle ne contribue que modestement au mix énergétique national. C’est le cas de la petite hydraulique, une famille discrète qui réunit les centrales équipées avec une puissance moyenne de moins de 10 MW. À Lausanne, par exemple, le service de l’eau turbine la rivière la Louve pour produire quelque 650 000 kWh/an d’électricité, de quoi alimenter environ 250 foyers.

En Suisse, il existe une multitude de petites centrales de ce genre qui fournissent de l’électricité (4,1 TWh/an) à environ un million de ménages, selon les chiffres publiés en 2022 par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). Cette part représente 10% de l’hydroélectricité helvétique, le 90% restant est issu de la grande hydraulique, soit des barrages.

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