L'envol du gypaète se poursuit dans les Alpes, mais il reste fragile
Chaque randonneur garde un souvenir mémorable du jour où un gypaète barbu l’a survolé. C’est que le bel oiseau ne laisse pas indifférent. Avec ses presque trois mètres d’envergure, des yeux clairs cerclés de rouge et un poitrail orange éclatant, il impressionne. L’apercevoir sur les cimes devrait devenir plus courant ces prochaines années, tant le charognard semble se plaire dans les Alpes. Éradiqué par l’être humain au XIXe siècle – car il voyait en lui un redoutable prédateur d’agneaux –, le grand vautour s’impose aujourd’hui dans le paysage.
Une récente étude menée par la Station ornithologique suisse, la Fondation Pro Gypaète et la division Biologie de la conservation de l’Université de Berne, révèle que la population de ces grands rapaces devrait doubler au cours de la prochaine décennie.
L’hiver, lors de leur période de nidification, les gypaètes sont particulièrement vulnérables. «Les photographes, parapentistes ou grimpeurs doivent éviter de se rapprocher à moins de 500 m des nids, au risque de faire échouer les pontes», rappelle Julia Wildi, coordinatrice pour la Suisse romande de la Fondation Pro Gypaète.
Dangers sur les crêtes
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