Munis de leur drone sous-marin, ils scrutent les profondeurs du Léman
Le froid est mordant en ce début de matinée sur la Riviera vaudoise. Dans le port de Clarens, à un jet de pierres de Montreux, les bateaux de plaisance se balancent tranquillement sur leurs places d’amarrage et les quais d’ordinaire prisés des promeneurs sont aujourd’hui déserts.
Sur un ponton, tous vêtus de gilets de sauvetage et emmitouflés en conséquence, quatre collègues de la Maison de la Rivière embarquent à bord d’un vieux bateau à moteur. Il y a Jean-François Rubin, le directeur, sa fille Aurélie Rubin et David Bippus, tous deux collaborateurs scientifiques, et Kilian Caddoux, technicien opérateur.
Invasion de moules quagga
Le bateau arrive à destination. La plongée peut débuter. Aurélie Rubin dépose le drone sous-marin dans l’eau. Kilian Caddoux en prend les commandes grâce à sa manette. En quelques minutes, l’appareil atteint le fond du lac, situé 45 m plus bas. «Dès que tu touches l’angle de la falaise, tu pourras partir à gauche pour aller voir la première omblière», lui indique Jean-François Rubin. Sur sa route, le submersible croise un banc de perches passant par-là. «Ce qui est bien avec cet engin, c’est qu’il est très peu invasif. Il ne produit pas de bulles comme peut le faire un plongeur. Les poissons n’en ont pas peur, ce qui nous permet d’observer leurs comportements naturels de très près», commente Kilian Caddoux sans quitter ses yeux de l’écran.
+ d’infos www.maisondelariviere.ch
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