«Sauvages», mais sous bonne garde
Fascinée par les interactions entre l’Homme et les animaux depuis l’enfance, Laurence Kubski, qui a grandi en Gruyère, a choisi de les documenter pendant un an, au gré des saisons.
Elle a suivi la capture de chauves-souris aux abords de grottes, le baguage des oiseaux ou encore le survol des prés par des drones au petit matin, avant le passage de la grande faucheuse.
Travail de terrain
«Ce tour d’horizon du canton a mis mes nerfs à rude épreuve, reconnaît la trentenaire, plus habituée à l’environnement du studio qu’à l’affût en extérieur. J’avais envie de soigner le cadrage et la lumière pour capturer la beauté des animaux, ce qui a parfois été compliqué.»
Il en ressort une exposition de 32 tirages entre documentaire et mises en scène, ainsi qu’un ouvrage, qui interrogent le spectateur sur la notion du sauvage – ou ce qu’il en reste – dans notre société.
«Après avoir pris conscience que l’humain est partout, je me suis mise à rêver d’espaces naturels interdits au public où la faune serait en paix», conclut-elle.
+ d’infos L’exposition Sauvages de Laurence Kubski se tient du 21 décembre au 2 mars à Friart à Fribourg
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