Sur les crêtes jurassiennes, un matin avec les anges gardiens des batraciens

Au col de la Givrine (VD), des bénévoles se relaient depuis des semaines pour faciliter la migration des crapauds communs, des tritons alpestres et des grenouilles rousses.
14 avril 2025 Céline Duruz
Par groupe de trois (ici Liesbeth Teekens Steiner, son mari Alain et Sylvie Meynier), les bénévoles scrutent la barrière de protection en textile. Ce printemps, le froid freine la migration des batraciens.
© François Wavre/ Lundi13
Par groupe de trois (ici Liesbeth Teekens Steiner, son mari Alain et Sylvie Meynier), les bénévoles scrutent la barrière de protection en textile. Ce printemps, le froid freine la migration des batraciens.
© François Wavre/ Lundi13
Par groupe de trois (ici Liesbeth Teekens Steiner, son mari Alain et Sylvie Meynier), les bénévoles scrutent la barrière de protection en textile. Ce printemps, le froid freine la migration des batraciens.
© François Wavre/ Lundi13
Par groupe de trois (ici Liesbeth Teekens Steiner, son mari Alain et Sylvie Meynier), les bénévoles scrutent la barrière de protection en textile. Ce printemps, le froid freine la migration des batraciens.
© Liesbeth Teekens Steiner
Par groupe de trois (ici Liesbeth Teekens Steiner, son mari Alain et Sylvie Meynier), les bénévoles scrutent la barrière de protection en textile. Ce printemps, le froid freine la migration des batraciens.
© François Wavre/ Lundi13
Par groupe de trois (ici Liesbeth Teekens Steiner, son mari Alain et Sylvie Meynier), les bénévoles scrutent la barrière de protection en textile. Ce printemps, le froid freine la migration des batraciens.
© Kendra Park

Ils se sont donné rendez-vous au lever du jour sur le parking du restaurant du col de la Givrine. Seau en main, trois bénévoles sont prêts à scruter le bord de la route. Leur mission en ce début de printemps? Récupérer les batraciens sortant de leur hibernation pour les aider à traverser, avant qu’ils ne finissent sous les pneus des milliers de voitures empruntant le col quotidiennement. Ce matin-là, les automobilistes, pressés d’arriver au travail, ne leur jettent pas un regard.

Le sol, recouvert de givre et parsemé de crocus, crisse sous les pas des bénévoles. À la lisière de cette forêt perchée à 1228 m d’altitude, la bise a fait chuter le thermomètre. «Pas sûre que l’on trouve des grenouilles aujourd’hui, regrette Caroline Khamissé, responsable Paysage et nature pour le Parc naturel régional Jura vaudois qui organise ces sauvetages. On annonçait 5°C, mais il fait zéro degré ce matin. Les batraciens ont sûrement renoncé à migrer pour le moment.»

Manque d’eau

L’an dernier, les bénévoles sont venus à la rescousse de 562 batraciens. Cette année, le retour du froid freine pour le moment les ardeurs des amphibiens. «Parfois, comme aujourd’hui, il n’y en a pas, parfois ils sont nombreux, constate Liesbeth Teekens Steiner, qui garde toujours une paire de gants chirurgicaux dans sa poche pour ne pas contaminer les grenouilles qu’elle manipule. C’est bien d’être trois, afin d’identifier les batraciens correctement puis de les compter avant de les relâcher dans l’étang. Ce n’est pas toujours aisé.»

+ D’infos parcjuravaudois.ch

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