Un immeuble coopératif fait de bois, de paille et de compromis

Chaque mois, nous vous faisons découvrir un habitat exemplaire sur le plan écologique. 
À Lausanne, le bâtiment Ecopolis fait figure de pionnier romand avec son isolation en paille insufflée.
3 janvier 2025 Milena Michoud
Bois, béton et paille font partie des matériaux utilisés lors du chantier. Sur la coursive, de grands percements accueilleront des plantes qui ombrageront l'ouvrage.
© Atba/GNB/Ecopolis/Sylvain Meigniez
Bois, béton et paille font partie des matériaux utilisés lors du chantier. Sur la coursive, de grands percements accueilleront des plantes qui ombrageront l'ouvrage.
© Atba/GNB/Ecopolis/Sylvain Meigniez
Bois, béton et paille font partie des matériaux utilisés lors du chantier. Sur la coursive, de grands percements accueilleront des plantes qui ombrageront l'ouvrage.
© Atba/GNB/Ecopolis/Sylvain Meigniez
Bois, béton et paille font partie des matériaux utilisés lors du chantier. Sur la coursive, de grands percements accueilleront des plantes qui ombrageront l'ouvrage.
© Atba/GNB/Ecopolis/Sylvain Meigniez
Bois, béton et paille font partie des matériaux utilisés lors du chantier. Sur la coursive, de grands percements accueilleront des plantes qui ombrageront l'ouvrage.
© Atba/GNB/Ecopolis/Sylvain Meigniez

Au sein du quartier lausannois des Plaines-du-Loup, difficile de distinguer Ecopolis d’un autre immeuble. C’est une fois à l’intérieur du bâtiment et grâce aux explications des habitants et de son concepteur que l’on prend la mesure de la durabilité des lieux. «Notre choix s’est porté sur des matériaux naturels, bio- et géosourcés», dit Romain Guerra, l’un des membres de la coopérative porteuse du projet depuis 2002.

Des plaques d’argile appliquées sur les façades et recouvertes d’un enduit de terre plutôt que de plâtre permettent, par inertie thermique, d’abaisser les pics de chaleur, emmagasinant cette dernière la journée et la restituant la nuit. Tous les produits, telles les peintures, ont aussi été sélectionnés sans solvants.

Écologie et compromis

L’esprit collectif fait partie intégrante du projet. Romain Guerra raconte que dans l’idée de «construire ensemble leur habitat futur», les coopérateurs se sont lancés dans des chantiers participatifs. Résultat: quatre cloisons au rez-de-chaussée, séparant les espaces communs du hall d’entrée, ont été réalisées par les habitants, encadrés pour l’occasion par Sarah Hottinger et Élodie 
Simon, du bureau etceterra.

+ d’infos ecopolis.ch

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