Des réserves pour faire face aux maigres vendanges
Imaginez une parcelle de chasselas. Un cépage qui couvre près de 60% de la surface viticole vaudoise. Puis discutez avec le vigneron. Lors d’une bonne année, de grandes chances existent qu’il vous glisse, au cours de la conversation, qu’il y a trop de ce raisin blanc.
À l’inverse, si vous tombez sur une année de gel ou de mildiou, il sera inquiet que sa baisse de production ait des impacts sur les ventes de vin suisse. Cette différence – naturelle – de quantités entre grandes et petites récoltes est au cœur d’un outil, qui a passé la rampe au Conseil des États en mars: les réserves climatiques.
Un problème récurrent
Ce fonctionnement implique que, lors de bonnes années, les vignerons ne peuvent pas exploiter tout leur raisin, les poussant parfois à en laisser une partie au sol. En revanche, lorsque des situations climatiques extrêmes telles que le gel ou le mildiou impactent fortement la vigne, ils subissent une baisse drastique de leur production. «Sur le plan financier, les assurances peuvent rembourser les pertes dues au gel, vulgarise le vigneron genevois Willy Cretegny. Mais ça remplit les caisses, pas les bouteilles.»
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