Du Valais à Bornéo, le cinéaste réensauvage l'animation
C’est l’histoire de Kéria, de son cousin Selaï et d’un bébé orang-outan. Ensemble, ils décident de lutter contre la destruction de la forêt tropicale, sur l’île asiatique de Bornéo. Si le scénario de Sauvages se déroule à plus de 10 000 km de la Suisse, les parallèles abondent avec le Valais natal du réalisateur Claude Barras.
«Le mode de vie de mes aïeux paysans était assez proche de celui de l’ethnie nomade des Penan, qui apparaît dans le film. Comme eux, ils se déplaçaient au fil des saisons et regardaient les nuages pour prédire la météo. C’était un quotidien simple et concret. Malheureusement, ces civilisations alpines ont quasiment disparu. À Bornéo, elles luttent pour leur survie. C’est ce qui m’a poussé à en parler», raconte le quinquagénaire, de passage à Lausanne pour présenter sa fable engagée et écologique, tout à son image.
Attrait pour l’artisanat
Mais c’est la technique du stop-motion, soit la mise en mouvement de personnages et décors en 3D, qui deviendra sa marque de fabrique. «Ce n’est pas un choix anodin. J’ai hérité de ma famille un certain rapport à la matérialité et l’artisanat, souligne-t-il, ému. Mes grands-parents fabriquaient certains de leurs outils, comme un vieux râteau à bois que j’ai toujours au grenier.»
+ d’infos «Sauvages» sort en salles le 16 octobre.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique
Les bonnes raisons de s'abonner
- · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
- · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
- · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
- · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
- · Accès à des avantages réservés à nos abonnés
Déjà abonné·e ? → Se connecter