Cabossés, déclassés ou étrangers, les œufs passent à la casserie
Vous êtes-vous déjà demandé d’où viennent les œufs contenus dans vos pâtes artisanales préférées ou dans cette boîte de biscuits offerte à votre grand-mère pour les fêtes? Il y a fort à parier qu’ils sont un jour sortis d’une casserie. Peut-être de l’une des dizaines que compte la Suisse, et vraisemblablement de l’une des deux plus importantes: Lüchinger+Schmid à Kloten (ZH) ou Fischer Eier à Malters (LU).
À côté de ces entreprises alémaniques, dont les dimensions permettent de livrer de grands volumes pour l’industrie, les Romandes, axées sur une production davantage régionale, passent souvent inaperçues. À Vucherens (VD), l’une d’entre elles nous a ouvert ses portes.
Des lots distincts
Ceux-ci représentent 200 tonnes par an dans la production de Stettler SA, contre 100 pour les indigènes. Une proportion qui tend à s’inverser, l’industrie étant toujours plus demandeuse de produits locaux, constate la directrice. Pour autant, pas question de mélanger: les lots sont toujours travaillés de manière distincte. «On ne trouvera aucun œuf étranger parmi les suisses. Pour des clients, on va même parfois plus loin: certains de nos produits sont uniquement vaudois.»
+ d’infos www.stettlersa.ch
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