En pleine tempête, les aquaculteurs suisses doivent se réinventer
À la sortie de Vionnaz (VS), près de deux millions de truites arc-en-ciel barbotent dans de l’eau de source, en toute discrétion. La pisciculture du village, l’une des plus grandes du pays, fournit 40% des truites helvétiques vendues dans les magasins ou les restaurants depuis 1968.
Si l’entreprise valaisanne s’en sort plutôt bien, elle évolue dans un contexte particulièrement compliqué. Ces deux dernières années, l’aquaculture en Suisse – pays européen le moins gourmand en poisson – est en pleine tempête, peinant à être rentable. Une situation qui pousse les producteurs à se réinventer.
Piscicultures sous l’eau
Cette diversification est la bienvenue. Si la pisciculture de Vionnaz s’apprête à investir 6 millions pour rendre ses techniques d’élevage plus performantes et durables d’ici à 2026, d’autres réduisent la voilure, ou ont carrément mis la clé sous la porte.
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