L’avoine peine à se vendre malgré l’essor des laits végétaux
Des contrats revus à la baisse ou carrément suspendus en prévision de 2024: c’est la douche froide pour des centaines de producteurs d’avoine alimentaire helvétique. Tous avaient répondu présent lorsque IP-Suisse, Bio Suisse ou encore Fenaco leur avaient proposé de semer cette céréale, afin de pouvoir élaborer avec des ingrédients locaux des boissons de plus en plus populaires.
Dans les rayons des supermarchés, ces briques colorées se multiplient, faisant de l’ombre à celles ornées d’une vache. En cinq ans, les ventes des succédanés du lait ont explosé. Le chiffre d’affaires de ce secteur a progressé de près de 80% entre 2017 et 2021, passant de 96 à 172 millions de francs, indique l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG). La boisson à l’avoine est la plus prisée. Sa croissance a été rapide, passant de 9% des parts de ce marché en 2017 à 45% en 2021. Un engouement qui a engendré une hausse des prix dans le commerce de détail, poursuit l’OFAG.
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