Piquant et puissant, le raifort d'Aigle relève les plats

Pierre-Alain Schweizer est un des rares Romands à cultiver cette plante résistante et envahissante. 
Si les racines sont utilisées comme condiment dans plusieurs pays, elles servent aussi à fabriquer la sauce wasabi.
18 octobre 2024 Lila Erard
À Aigle (VD), l'agriculteur Pierre-Alain Schweizer effectue sa première récolte de l'année en ce mois d'octobre. 
À l'aide d'une bêche, il déterre les racines, les coupe puis les lave, afin de les vendre à la demande et sur les marchés.
© Mathieu Rod
À Aigle (VD), l'agriculteur Pierre-Alain Schweizer effectue sa première récolte de l'année en ce mois d'octobre. 
À l'aide d'une bêche, il déterre les racines, les coupe puis les lave, afin de les vendre à la demande et sur les marchés.
© Mathieu Rod
À Aigle (VD), l'agriculteur Pierre-Alain Schweizer effectue sa première récolte de l'année en ce mois d'octobre. 
À l'aide d'une bêche, il déterre les racines, les coupe puis les lave, afin de les vendre à la demande et sur les marchés.
© Mathieu Rod
À Aigle (VD), l'agriculteur Pierre-Alain Schweizer effectue sa première récolte de l'année en ce mois d'octobre. 
À l'aide d'une bêche, il déterre les racines, les coupe puis les lave, afin de les vendre à la demande et sur les marchés.
© Mathieu Rod

«Si j’ai du raifort? Ah ça, pour en avoir, j’en ai!» s’exclame l’agriculteur au bout du fil. Une fois sur place, au domaine de la Perrole, à Aigle (VD), sa réponse prend tout son sens. Dans un champ près de la ferme, des centaines de feuilles vert foncé d’au moins cinquante centimètres de haut se propagent sans limite, allant même jusqu’à se faufiler dans la serre attenante, faisant fi de la bâche de plastique.

«Il y a une dizaine d’années, j’ai planté une racine ramenée par une cliente, par curiosité. Depuis, elle a complètement proliféré», témoigne Pierre-Alain Schweizer en se baladant sur la parcelle, où flotte une odeur de moutarde.

Une odeur puissante

Cet après-midi, c’est la première cueillette de la saison. Pour ce faire, Pierre-Alain Schweizer se munit d’une simple bêche. «Idéalement, il en faudrait une spéciale pour arracher le rumex, avec une lame longue et étroite qui pénètre profondément dans le sol. Mais j’ai récemment cassé la mienne», précise-t-il.

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