Profession pêcheur: le hasard des prises, la promesse de l'aube
Au bout du port de Nyon (VD), une fenêtre éclairée se détache dans la nuit opaque. Il n’est que 4h30 du matin, mais la Pêcherie Deli est déjà réveillée. À l’intérieur de sa cabane, Jetmir Osmankaq nous accueille d’une poignée de main franche et la mine fraîche en dépit de l’heure matinale. «Vous prenez un café?» demande le pêcheur de 29 ans alors qu’arrive Rex Maroshi, son cousin et employé.
Comme tous les matins, les deux hommes commencent leur journée bien avant l’aube pour relever les filets qu’ils ont posés la veille au large du Léman. «J’espère que la matinée sera fructueuse. Depuis quelque temps, il n’y a pas grand-chose dans les filets, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. On fait un métier de nature, il y a toujours une part d’incertitudes», relativise Jetmir Osmankaq.
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