Une taillaule «nature» pour mettre fin aux débats
Le lieu est atypique. Mais surtout pratique. C’est dans l’ancien abattoir des Geneveys- sur-Coffrane (NE) que Vanessa et Christian Cuche ont installé leur atelier de boulangerie-confiserie. Le lieu peut accueillir les fours, pétrins et autres appareils pour abaisser la pâte, mais aussi leur camion- magasin avec lequel ils vendent leurs biscuits et leurs pains au marché.
Dans l’atelier, c’est jour de préparation de la taillaule: une brioche consommée, à l’origine, lors de repas de fêtes et aujourd’hui appréciée pour les brunchs du dimanche. «Il nous tient à cœur d’en proposer à notre clientèle. Cette spécialité boulangère emblématique du canton de Neuchâtel est très appréciée ici, mais aussi dans toute la Suisse romande!» relève Christian Cuche, fervent défenseur du goût et des produits du terroir.
Le temps d’aborder l’épineuse question: la taillaule, avec ou sans raisins secs? «À ma connaissance, la version d’origine n’en contenait pas. Alors je n’en mets pas non plus», déclare le boulanger.
Certes, les premières attestations, datant du XVIIIe siècle, ne font pas mention de raisins secs dans ce produit. Ceux-ci auraient été ajoutés plus tard, pour enrichir davantage cette brioche de fête. Pourtant, aujourd’hui, la variante avec les raisins est très répandue dans les boulangeries neuchâteloises. «C’est vrai qu’au début, je préparais les deux versions, avoue Christian Cuche. Mais à la fin de la journée, s’il me restait des taillaules sur les bras, c’était toujours celles aux raisins.»
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